Envoyer un mail à son fils Patrick Decker
Il fait froid malgré le soleil… mais il n’y a pas de neige !
Il est 9H30 du matin. Les troupes françaises, trois compagnies du 5ème régiment des tirailleurs marocains renforcées par les chars du Combat command n°3, entrent dans la commune et l’occupent. Un vent d’espérance et de soulagement s’élève et souffle sur la population. Enfin, ils sont là ces libérateurs tant espérés, tant attendus !
Mais tout n’est pas aussi linéaire que dans les belles histoires. Les allemands ont miné le terrain. Le village est truffé de ces engins de mort. Un Halftrack français chargé de munitions explose et se retrouve, le train avant arraché, dans un profond fossé rue d’Ensisheim.
Le village est soumis à de violents bombardements. On déplore de nombreux blessés.
Vers 16H30, le Colonel Charles DEWATRE rejoint son poste de commandement du 5ème régiment des Tirailleurs marocains. Son Command-car saute sur une mine rue d’Ensisheim près de l’ancienne trésorerie. Il est mortellement blessé.
Quand les canons se taisent enfin, c’est la liesse ! Les habitants sortent des caves où ils étaient terrés et laissent éclater leur joie !
Souvenons-nous de ces fils, frères, époux, pères qui ont donné leur vie pour qu’aujourd’hui nous puissions vivre libres : ANTONY Joseph, DECKER Laurent, DEHLINGER Charles, DEHLINGER Prosper, DREYER Charles, FRICKER Henri, GROTZINGER Edmond, MULLER Ernest, PETER François-Joseph, PETER Joseph, RUH Marcel, SITTERLE Edouard, THIERRY Martin, THIERRY Paul, THIERRY Robert, THUET Eugène, WERNER Albert, WERNER René, WITZ Emile.
Sans oublier les victimes civiles DECKER Xavier, FORSTER Charles, HELLER Jospeh, HUGELIN Jean-Baptiste, LUTZ Charles, RENNER Albertine, SAUTER Marcel, SCHILLINGER Joseph, WINCKLER Robert, WITZ Lucien, tombées entre le 7 et le 19 février 1945.
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